Grande mobilisation pour sauver le patrimoine religieux dans Charlevoix.
Charlevoix ne fait pas exception. Au fil du temps, plusieurs projets ont avorté, dont celui du Musée de Charlevoix, qui souhaitait reconvertir l’église de Pointe-au-Pic, faute de financement du fédéral. D’autres sont en suspens.
Devant ce constat, le Comité de consultation et d’organisation locale (CCOL) de Charlevoix tentera de prendre les choses en main en lançant une vaste campagne de financement visant à sauver le patrimoine de la région, « de Baie-Sainte-Catherine à Petite-Rivière-Saint-François ». Jean-Marc Chouinard et Marlène Rochefort, coordinateur et membre du CCOL, agiront en tant qu’ambassadeurs de la démarche.
Conscients de l’ampleur du défi, les deux porte-paroles soutiennent que l’initiative n’a aucune dimension religieuse, même s’il s’agit de sauver des églises. « On ne parle pas de ça aujourd’hui. On parle de conserver le cœur de nos villes et de nos villages », souligne M. Chouinard, qui croit que l’ensemble des communautés bénéficieraient de nouveaux espaces rassembleurs et accessibles :
Jean-Marc Chouinard y va toutefois d’un calcul audacieux pour illustrer la faisabilité du projet. Par exemple, il affirme que si tous les foyers d’une municipalité qui en compte 500 donnaient 3 $ hebdomadairement, le tour serait joué. « On donne ensuite un reçu d’impôt et on parle maintenant d’un coût net de 90 $ par famille par année. C’est tout ce qu’il nous faut, 1,90 $ par semaine. C’est moins cher qu’un café », explique-t-il.
Un investissement qui en vaudrait la peine selon les porte-paroles, surtout que l’on retrouve des besoins importants en infrastructures communautaires dans certaines localités. Des paroisses font aussi face à des besoins plus urgents. Marlène Rochefort cite en exemple l’église de Saint-Urbain, qui recherche 210 000 $ pour réparer la toiture du bâtiment. Bien que le montant peut sembler colossal à première vue, elle maintient qu’il s’agit d’une option abordable dans les circonstances :
« C’est illimité ce qu’on peut faire », lance Jean-Marc Chouinard, motivé par la cause. En plus d’être injecté pour les réparations connues, l’argent amassé pourrait service à doter toutes les églises d’un carnet santé à jour. « On cherche à pérenniser les bâtiments pour qu’ils soient fonctionnels à long terme », ajoute-t-on.
Le duo confirme que différentes initiatives se monteront pour appuyer la campagne de financement. Un spectacle d’une artiste d’envergure à l’église de Saint-Hilarion sera annoncé cette semaine, une initiative parmi tant d’autres qui verront le jour. Marlène Rochefort « lance un défi » à toutes les communautés charlevoisiennes à se mobiliser pour la cause. « C’est impossible qu’on ne trouve pas de monde, croit-elle, ajoutant que « s’il faut passer dans chaque maison, on va le faire. »
« On doit bien ça à nos ancêtres », conclut Mme Rochefort.
Quant à l’objectif financier, « il n’y en a pas », nous indiquent les intervenants, qui s’impliquent depuis moins d’un an au CCOL.
Jean-Marc Chouinard y va toutefois d’un calcul audacieux pour illustrer la faisabilité du projet. Par exemple, il affirme que si tous les foyers d’une municipalité qui en compte 500 donnaient 3 $ hebdomadairement, le tour serait joué. « On donne ensuite un reçu d’impôt et on parle maintenant d’un coût net de 90 $ par famille par année. C’est tout ce qu’il nous faut, 1,90 $ par semaine. C’est moins cher qu’un café », explique-t-il.
Un investissement qui en vaudrait la peine selon les porte-paroles, surtout que l’on retrouve des besoins importants en infrastructures communautaires dans certaines localités. Des paroisses font aussi face à des besoins plus urgents. Marlène Rochefort cite en exemple l’église de Saint-Urbain, qui recherche 210 000 $ pour réparer la toiture du bâtiment. Bien que le montant peut sembler colossal à première vue, elle maintient qu’il s’agit d’une option abordable dans les circonstances :
« C’est illimité ce qu’on peut faire », lance Jean-Marc Chouinard, motivé par la cause. En plus d’être injecté pour les réparations connues, l’argent amassé pourrait service à doter toutes les églises d’un carnet santé à jour. « On cherche à pérenniser les bâtiments pour qu’ils soient fonctionnels à long terme », ajoute-t-on.Le duo confirme que différentes initiatives se monteront pour appuyer la campagne de financement. Un spectacle d’une artiste d’envergure à l’église de Saint-Hilarion sera annoncé cette semaine, une initiative parmi tant d’autres qui verront le jour. Marlène Rochefort « lance un défi » à toutes les communautés charlevoisiennes à se mobiliser pour la cause. « C’est impossible qu’on ne trouve pas de monde, croit-elle, ajoutant que « s’il faut passer dans chaque maison, on va le faire. »
« On doit bien ça à nos ancêtres », conclut Mme Rochefort.